Je vais vous exposer ma manière de préparer mes voyages. Elle me permet de faire des voyages d’exception, à prix raisonnable. Mais elle demande d’être très organisé, et pas mal d’investissement en temps. Elle est aussi basée sur le fait que je voyage avec des amis, ayant chacun leurs propres goûts, et leurs propres contraintes en terme de disponibilité. J’espère que vous y trouverez quelques astuces qui vous aideront à organiser vos propres voyages.

Pour mon voyage en Irlande en 2005, un des participants a maintenu une page web avec des infos liées au planning, aux logement, aux dépenses faites par chacun des participants… L’idée de partager les informations vie le web était là, mais il manquait encore une certaine interactivité. En 2006, un outil formidable à fait son apparition sur le net: Google Documents. Cet outil permet de créer des documents en ligne (tableur à la Excel, document à la Word, …), mais surtout de les partager, en donner les droits d’édition à d’autres personnes. C’est en 2008, pour mon voyage en Corée du Sud, que j’ai commencé à utiliser Google Doc pour l’organisation du voyage. Enfin il était possible de faire facilement un « voyage collaboratif », où tous les participants peuvent apporter leurs pierres à l’édifice, que ce soit pour rajouter des informations sur un hôtel bon marché pour tel jour du voyage, ou pour mentionner le point de vue à ne pas rater. Aujourd’hui, Google Doc est devenu Google Drive, mais le principe est toujours le même, et je l’utilise toujours pour organiser mes voyages.

Avoir un document partagé sur Google Drive, c’est bien. Mais faut il savoir que mettre dans ce document. Personnellement, j’ai énormément de projets en tête. Pour au moins une partie de ces projets (ceux qui me semblent faisable dans les prochaines années), j’ai un document dédié sous Google Drive. J’y note toutes les informations que je trouve, que ce soit un lien vers un blog de voyage, ou des informations concernant le climat, … Bref, tout ce qui pourra me servir le jour où ce projet commencera à se concrétiser. Dès que je sens que j’ai des gens prêts à me suivre pour un projet, je commence à élaborer un itinéraire.

Plusieurs types de documents sont disponibles sous Drive. J’ai tendance à travailler majoritairement avec le tableur (Feuille de Calcul). Ce document à deux gros avantages.
Le 1er, c’est son organisation par onglets. C’est très pratique. Dans mes documents, je crée un onglet par jour de voyage, et dans lequel les participants peuvent mettre toutes les informations liées à cette journée (les coins à visiter, les logements potientiels, ou celui qui a été choisi, le planning de la journée, …). Je rajoute ensuites d’autres onglets pour partager toutes les autres informations qui me semblent importantes (un onglet avec une estimation du coût du voyage par exemple).
Le 2nd avantage, c’est de pouvoir faire des calculs pour vous. Par exemple, dans mon onglet comptabilisant les dépenses à prévoir (estimée quand il s’agit d’un billet d’avion pas encore réservé par exemple, ou connu quand il s’agit de l’entrée d’un parc national par exemple), Drive me calculera tout seul le prix du voyage (avec diverses subtilités, en prenant en compte le taux de change de telle ou telle monnaie, avec la possibilité de voir directement les impacts sur le coût d’un voyage d’une hausse ou baisse du cours de cette monnaie)

La collecte d’informations pour l’élaboration d’un voyage est une étape qui prends beaucoup de temps. Le web est bien sûr une source inépuisable de données, au point parfois d’être noyés par un excès d’info.
Je trouve très souvent de bonnes informations sur voyage forum, nombreux sont les utilisateurs a partager leurs propres itinéraires, leurs expériences,…
Wikipedia est une bonne source d’information pour collecter des généralités sur telle ou telle destination, mais aussi sur de nombreux points d’interêts (Grand Canyon, Laguna Verde …).
Pour des infos plus orientées voyage, le site du routard est assez pratique. il pourra en outre vous donner quelques idées d’itinéraires.
Les nombreux blogs de voyages et carnets de route sont aussi une mine de bons conseils.
Les sites de partage de photo, tels Flickr ou Ipernity, sont aussi bien pratiques. Rien de mieux que de visualiser des photos d’un endroit pour se faire une idée de son interêt. Faites attention cependant à la véracité des informations que donnent certains internautes, j’ai déjà vu des photos de la Laguna Verde avec le titre « Salar d’Uyuni ». Ce genre d’erreur me fait bondir, mais elles sont courantes. Bref, soyez critiques vis à vis des informations que vous trouverez. Ne vous contentez pas d’une seule source, recoupez vous informations.

En plus du web, j’investi toujours dans un guide papier. Mon choix se porte la plupart du temps sur le Lonely Planet, quand il est disponible pour la destination choisi. C’est quand même plus agréable à lire que des infos sur un écran. Et il me sert pendant mes voyages, une fois sur place.

Si vous voyager à plusieurs, il est très important d’anticiper. Déjà pour s’assurer des disponibilités de tout les participants. Plus vous serez nombreux, et plus il sera difficile de trouver un créneau où tout le monde sera assuré de pouvoir poser ses congés. D’autant plus qu’il faut jouer avec les contraintes climatiques de la destination choisie. Ce n’est pas en été que vous pourrez voir la floraison des Sakuras au Japon. L’autre avantage d’anticiper et d’avoir un itinéraire prêt le plus tôt possible est financier. En vous y prenant tôt, vous aurez toutes les chances d’avoir des places dans cet hôtel pas cher que vous aviez repéré. En septembre 2012, j’ai pu avoir des billets pour le Japon (Nice-Charles de Gaulle-Tokyo / Osaka-Amsterdam-Nice) pour 650€ au lieu de presque 1000€. Cette promotion n’a duré que quelques jours, mais parce que j’avais un planning sous Drive déjà bien élaboré, partagé avec les gens interessé par ce voyage, on a tous pu prendre nos billets avec 6 mois d’avance et faire de sérieuses économies. Certes, en réservant au dernier moment (que ce soit le logement, l’avion, …), on peut parfois tomber sur de bonnes affaires, mais c’est un peu jouer à la roulette russe. Donc si il y a une chose qui me semble importante, c’est l’anticipation.

A moins que votre voyage se fasse dans une destination proche, il est fort probable que vous ayez à prendre l’avion. Comme je l’ai expliqué plus tôt, en anticipant, il est souvent possible de bénéficier de prix intéressants sur les billets. Je n’ai par contre aucun site à recommander pour faire vos réservations. J’ai aussi bien fait des réservations directement sur les sites des compagnies aériennes (Air France, British Airways, …) que sur des agences de voyages en ligne (Expedia, Lastminute.com…). Les meilleurs prix, je les ai toujours eu sur les sites de compagnies aériennes, en périodes de promotions.

Lors de la réservation d’un billet, il ne faut pas toujours se ruer sur le moins cher. Vérifiez le nombre d’escales et la durée de chacune d’entre elles. Est ce que ça vaut le coup d’économiser 100€ pour perdre 1 jour de voyage à cause d’escales interminables? Certaines compagnies sont à éviter, un petit coup d’oeil à la liste noire permettra d’éviter les mauvaises surprises. Il vaut aussi mieux éviter de faire escale dans certains aéroports. Une escale en plein hiver dans un pays qui connaît régulièrement de fortes tempêtes de neige? Mieux vaut ne pas tenter le diable. De même, certains aéroports ont mauvaises réputation à cause du fort pourcentage de bagages perdus lors de l’escale (Moscou par exemple).

Il ne faut pas systèmatiquement chercher à prendre un vol partant de l’aéroport le plus proche de chez soit. Ainsi pour mon voyage en Bolivie, il était bien plus abordable pour mes amis en provenance de Paris de prendre un vol de partance de Nice, puis de prendre séparemment un vol Paris-Nice, que de tenter de partir directement de Paris (et là, je parle pas de 50€ de différence, mais de plusieurs centaines d’euros). Il faut néanmoins faire attention dans ces cas là de prévoir suffisemment de temps entre les vols réservés séparemment, car ça sera à vous de faire le transfert baggage, et il ne faut pas compter sur le vol suivant pour vous attendre si le vol précédant est en retard. Même en prenant ce genre de précaution, je me suis déjà fait plusieurs frayeurs lors d’escales à Charles de Gaulle. Trois escales à CDG avec retour à Nice sur un vol réservé séparemment (en 2008, en 2011 et en 2012), et trois fois, j’ai failli raté mon vol pour Nice à cause du temps mis par les baggagistes pour récuper mes affaires. De tous les aéroports que j’ai fais, CDG est de loin le plus mauvais.

Plus vous réserverez longtemps à l’avance, et plus vous aurez de choix. Encore un des nombreux avantages à planifier ses voyages longtemps à l’avance. Pour des endroits genre Las Vegas, qui dispose d’une capacité hôtelière gigantesque, il n’y a pas vraiment urgence à réserver son hôtel 6 mois en avance. Mais ce genre d’endroit est plutôt rare. Dites vous que si vous êtes prêt à dépenser le prix d’un billet d’avion, plus tous les frais occasionnés par un voyage, pour aller à un endroit bien précis, à une période bien précise, alors c’est qu’il y aura des milliers de gens prêt à faire pareil que vous. Vous aimeriez dormir dans le Phantom Ranch, au fond du Grand Canyon? En plus ce n’est pas cher, une chambre pour 4 revient à moins de 30€ par personne. Pour dormir dans un tel cadre, c’est donné. Et bien bon courage, il faut réserver plus d’un an en avance. C’est un exemple un peu extrême. Mais en règle général, les logements ayant un bon rapport qualité prix sont réservés longtemps en avance à certaines périodes. Je l’ai encore constaté lorsque j’ai fais mes réservations pour le Japon. Les auberges de jeunesses, un des rares logement abordables dans ce pays où tout est cher, sont pleines quelques jours après l’ouverture des réservations.

Concernant le type de logement en lui même, tout dépend de votre budget, de vos préférences, du standing du pays et des conditions climatiques du pays. Ainsi, aux USA, même un petit motel 1er prix sera en général confortable, avec parfois même une piscine. Mais si vous voyagez sur l’altiplano, attention car chauffage et electicité ne sont pas la norme. Il faut alors s’orienter vers des hôtels plus haut de gamme pour bénéficier de ce confort, et vu les températures terriblement froides qu’il peut faire la nuit, vous n’aurez sans doute pas envie de loger dans un endroit sans chauffage. Dans les pays chers (Islande, Japon, …), la meilleure option pour ne pas exploser son budget est de loger dans des guest-houses (logement chez l’habitant) ou dans des auberges de jeunesse (qui, contrairement à ce que leur noms laissent entendre, sont ouvertes à toutes les tranches d’âge). Pour un séjour prolongé au même endroit, la location d’un appartement ou voir d’une villa est souvent le moyen d’obtenir un prix par nuit imbattable.

Si vous voyagez à plusieurs, il sera plus facile d’obtenir un prix par nuit bas, si vous être prêt à concéder un peu d’intimité. Par exemple, aux USA, les motels ont souvent de grandes chambres qui peuvent héberger 4, voir 6 (souvent grâce à un canapé lit) personnes. C’est bien moins cher que de louer des chambres simples ou doubles. Dans les auberges de jeunesse, vous trouverez des chambres de grandes capacités. Et si vous choisissez de dormir en dortoir commun, alors là les prix tombent vraiment très bas.

En voyage, on veut tout voir, on veut tout faire. Mais ce n’est souvent pas possible. Il est cependant possible d’optimiser ses journées avec un minimum de planning afin de profiter au mieux.

La 1ère chose à planifier, c’est les trajets. Dans un voyage de type road trip, le temps passé en voiture peut être important. Il faut alors bien estimer le temps que va rendre les divers trajets que vous aurez à faire. Pour une estimation réaliste, je prends le temps que me donne google maps pour un trajet donné, et j’y rajoute 50% de temps en plus. Il est bon de savoir par exemple qu’un trajet entre Las Vegas et Grand Canyon Village prendra 4h30 dans des conditions idéales. Nous l’avons fait en 2009 en 7h00 (pauses repas et photos incluses). C’est en se basant sur ce genre d’estimations que nous avions prévu de partir tôt de Vegas, histoire d’avoir encore quelques heures de soleil pour randonner au Grand Canyon. Si nous avions choisi de partir ne serait-ce que 2h00 plus tard, la randonnée serait tombée à l’eau.

Il faut aussi tenir compte de tout ce qui peut faire perdre du temps dans une journée. Par exemple, si vous ne mangez pas au restaurant, alors vous devrez prendre le temps d’aller faire des courses. Si vous partez longtemps, la pause lessive amputera certaines de vos journées. Un passage de frontière peut prendre du temps. D’expérience, je sais que passer de la Bolivie au Chili est très pénible, car ils vont vérifier vos baggages pour s’assurer si ils ne contiennent pas de nourriture: une grosse perte de temps en perpective.

Vous pouvez ensuite estimer le temps consacré aux principales activités que vous comptez faire pendant votre voyage. La randonnée que vous avez temps envie de faire est estimé à 4h00 de marche? Alors prévoyez en 6, il ne faut jamais sous estimer le temps qu’on passe à profiter du paysage ou prendre des photos. Et si jamais vous mettez moins de temps que prévu, alors c’est autant de temps de disponible pour les autres activités de la journée.

Après avoir estimé le temps pris par toutes les activités de la journée, vous devriez avoir votre planning. Assurez vous qu’il est compatible avec la durée d’ensoleillement. Il serait domage d’arriver à Monument Valley de nuit tout simplement parce que vous n’aviez pas prévu que le soleil se couche aussi tôt. En pratique, il est peu probable que vous suiviez votre planning à la lettre. Mais au moins, vous aurez des journées équilibrés, pas surchargées, et vous maximiserez les chances de faire tout ce que vous aviez prévu.

Vous venez d’arriver à destination. Qu’est ce que vous préféreriez faire? Savoir directement où aller et profiter au maximum, ou alors perdre votre temps à chercher votre itinéraire (alors que vous serez fatigué, peut être en décallage horaire, …)? Des itinéraires préparés avant de partir, c’est autant de temps gagné sur place. Certes, il y a plein d’endroits où il est facile de se repérer. Si vous avez réservé une chambre au Bellagio à Las Vegas, il y a peu de chance que vous le ratiez. Mais si on prend l’extrême opposé, il y a des pays où il est très difficile de s’orienter. Par exemple au Japon. Déjà il y a la barrière de la langue. Même si des efforts ont été fait pour rajouter des noms en anglais dans les gares, stations de métro, …, il y a encore plein d’endroits où tout n’est écrit qu’en japonais. Ensuite, les adresses sont basées sur un système de zones (« immeuble 4 du quartier machin dans la sous préfecture toto… ») et il n’y a pas de nom de rues. Autant dire que c’est un cauchemar de trouver une adresse. Il faut ensuite rajouter à cela un système de transports en commun plutôt compliqué, avec des noms qui semblent avoir été choisi pour entretenir la confusion (par exemple des trains nommés Rapid et Rapid Section sur la même ligne, à vous de deviner la différence). Bref, vous l’aurez compris, un peu de préparation est nécessaire pour ce genre de destinations.

L’outil que j’utilise le plus pour faire mes itinéraire est Google Maps. C’est un outil très puissant, qui a muri année après année. Il permet maintenant de faire des itinéraires en véhicule personnel, à pieds et parfois en transports en commun (tout dépend des endroits). Il est plutôt fiable, même si il lui arrive de se planter (il m’a enduit en erreur pour le terminal Icelandair de l’aéroport de Rekjavik lors de mon voyage en Islande). Il existe d’autres outils similaires (bing maps, OpenStreetMap, …) mais ils ne sont pas aussi fiables que Google Maps. Quand à Plan de chez Apple, si vous choissisez d’utiliser cette application pour faire vos itinéraires, bien c’est tant pis pour vous…

En plus de Google Maps, vous aurez sans doute accès à d’autres infos pour vous aider à faire vos itinéraires. Par exemple les logements où vous avez réservé vous donneront sans doutes quelques informations. C’était le cas par exemple pour un logement que j’avais réservé près de Saint-Pierre lors de mon voyage à la Réunion en 2012. Sans les indications fournies, il nous aurait été difficile de trouver ce logement au bord d’une petite route abrupte serpentant au milieux des champs de cannes à sucre.

Une fois que vous avez vos itinéraires, n’hésitez pas à tout rassembler dans un document et de l’imprimer. Sur place, vous serez bien content de retrouver ces instructions sur une bête feuille de papier. Pas besoin d’ordinateur ni d’internet ou de GPS pour retrouver vos informations.

Mais si vous avez un GPS (avec des cartes de la destination à jour), n’hésitez pas à vous en servir, ça rends bien des services. Si vous avez un smartphone, son GPS, couplé à un Google Maps sur lequel on aura pris soin de télécharger avant de partir des cartes pour pouvoir les utiliser sans internet, peut aussi s’avérer très pratique. Soyez cependant critiques vis à vis des itinéraires qu’il vous donne, j’ai déjà vu un GPS me donner une mauvaise direction dans Yosemite. Heureusement, j’avais aussi l’itinéraire (le bon) imprimé sur papier. Petite anecdote marrante qui m’avait bien fait sourire, des touristes en provenance de Los Angeles se sont retrouvées à Notre-Dame-de-Lourdes en Bretagne en cherchant à se rendre à Lourdes dans les Hautes-Pyrénées. Ca ne leur serait pas arrivé si elles avaient pris le soin de préparer un minimum leur itinéraire et pas suivi bêtement les instructions de leur GPS.

Il y a plein de détails auxquels il est bon de penser si vous voulez profiter à fond de votre voyage. Le plus évident est bien sûr le climat. Certains endroits peuvent se visiter toute l’année. Mais d’autres ont des contraintes climatiques (saison des pluies, cols fermés à cause de la neige, …). Si un évènement particulier vous intéresse (un festival, la floraison des Sakuras au Japon, …), là encore il faut en tenir compte pour les dates de votre voyage. D’autres détails peuvent sembler plus anondin, mais les prendre en compte peuvent avoir leur importance.

Pensez à vérifier les heures de coucher et de lever de soleil. En France, nous sommes habitués à avoir le soleil qui se couche tard, surtout en été, car nous avons 2h00 de décalage avec l’heure solaire (le soleil est au plus haut à 14h00). Mais beaucoup de pays sont à l’heure solaire: il y fait jour très tôt le matin. Il vaut mieux alors modifier vos habitudes si vous êtes un lève tard et que vous voulez bénécifier au maximum de l’ensoleillement pour vos visites. La durée du jour varie aussi selon la latitude. Près de l’équateur, elle ne varie peu. Un pays à l’heure solaire vera alors le soleil se lever vers 6h00 et se coucher vers 18h00. De plus, la nuit tombe très vite, car le soleil se couche perpendiculairement par rapport à l’horizon. Au contraire, en s’approchant des pôles, la durée du jour varie énormément, selon la période de l’année. Une fois franchi le cercle polaire, le soleil ne se couche plein (et ne se lève plus) aux alentours des équinoxes. Même sans franchir le cercle polaire, en étant suffisamment proche de lui, on aura des nuits à l’allure de crépuscule aux alentours des équinoxes car le soleil reste très proche de l’horizon. c’était le cas lors de mon voyage en Islande.

Je vais jusqu’à vérifier les dates de pleines lunes pour certains voyages. Ainsi, pour mon passage à San Pedro de Atacama, je m’étais assuré d’avoir une nuit sans lune, afin d’admirer et de prendre en photo le plus beau ciel du monde.

Si je déconseille très fortement, suite à mon expérience au Maroc, de faire une voyage organisé 1er prix (à part pour les « voyages » du genre club du vacances, sans réelle visite du pays), une agence de voyage pourra cependant avoir son utilité.

Une agence sera de grande aide si vous manquez de temps pour faire vos réservations. C’était le cas pour mon voyage en Islande et au Groënland. J’étais alors passé par l’agence Comptoir. Il existe de nombreuses autres agences sérieuses, n’hésitez pas à comparer. Dans mon cas, la différence entre le prix en passant par une agence et le prix si j’avais tout fait par moi même était de 300€. Ce n’est pas négligeable, mais c’est un temps fou de gagné.

Une agence pourra aussi vous aider pour certains pays où il est difficile de réserver. Par exemple, pour mon voyage sur l’altiplano, il m’aurait été très difficile de tout réserver depuis la France, sans compter les nombreux échanges que j’aurais dus faire en espagnol, une langue que je maîtrise très peu. L’obstacle de la langue peut aussi être une bonne raison de faire appel à une agence.

Une agence pourra aussi vous proposer certains services. Par exemple, pour réserver un JR pass pour voyager au Japon, il vous faudra forcement passer par le biais d’une agence de voyage.

Dans tous les cas, passer par une agence ne veut pas dire perdre la maîtrise de son itinéraire. Nombreuses sont les agences à proposer des itinéraires personnalisés. Ainsi, aussi bien pour mon voyage sur l’altiplano que celui en Islande et au Groënland, l’itinéraire était conçu par mes soins. J’ai même imposé certains choix d’hôtels pour la Bolivie. Une bonne agence aura un regard critique sur votre itinéraire, et pourra parfois vous conseiller ou déconseiller telles ou telles étapes, en argumentant.