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Islande/Groenland

  • L’itinéraire:
- jour 1 / 04.06.2011:
Nice – Keflavík – Reykjavik – nuit à Reykjavík
- jour 2 / 05.06.2011:
Þingvellir + Geysir + Gullfoss – nuit à Laugarvatn
- jour 3 / 06.06.2011:
Sólheimajökull – nuit à Vík í Mýrdal
- jour 4 / 07.06.2011:
Mýrdalssandur + Skeiðarársandur + Skaftafell + Jökulsárlón – nuit à Höfn í Hornafirði
- jour 5 / 08.06.2011:
Skaftafell + Jökulsárlón + Vík í Mýrdal – nuit à Selfoss
- jour 6 / 09.06.2011:
Krýsuvík + Blue Lagoon – nuit à Reykjavík
- jour 7 / 10.06.2011:
Kulusuk – nuit à Reykjavík
- jour 8 / 11.06.2011:
Þórsmörk – nuit à Reykjavík
- jour 9 / 12.06.2011:
Reykjavik – Keflavík – Nice

  • Le budget:
Il fut un temps où l’Islande était le pays le plus cher du monde. A l’époque, 1€ se changeait pour 115 ou 125 couronnes islandaises. Puis vint la crise de 2008, avec un taux de change passant subitement à 1€ pour 305 couronnes, faisant temporairement de l’Islande un pays abordable. Depuis, l’économie islandaise a repris du poil de la bête, mais reste toujours un peu moins cher qu’avant octobre 2008 (lors de mon voyage, le taux de change était d’environ 1€ pour 167 couronnes).

- Séjour Islande/Groënland:
1945 €
- vol AR Nice-Paris:
138 €

- total:
2083 €


Pour ce voyage, je suis passé par les services de l’agence Comptoir des Voyages, par manque de temps pour faire toutes les réservations. Le prix final s’en ressent un peu, malgré les 5% de réduction dont j’ai pu bénéficier en étant employé d’Amadeus. Il est tout à fait possible d’organiser ce genre de voyage par soi même, mais il faut s’y prendre assez en avance, car tout se réserve assez vite. Vous risquez notamment d’être surpris en voyant les prix des vols pour Reykjavik grimper de jour en jour. Le prix de ce voyage est aussi tiré vers le haut par mon escapade au Groënland, qui rajoute un aller retour Reykjavik Kulusuk assez onéreux.

  • A savoir sur l’Islande:
L’Islande est souvent désignée comme étant une terre de feu et de glace. C’est totalement justifié. Ce pays se trouve en plein milieu de la dorsale médio-atlantique, là où les plaques européennes et américaines s’écartent, faisant au passage de l’Islande un pays situé sur deux continents. Mais en plus, l’Islande se situe sur un point chaud. Ces deux caratéristiques font de cette région du globe une zone géologiquement très active. On y recense plus de 200 volcans, dont environ 130 actifs. Tout le monde se souvient de la fameuse éruption de l’Eyjafjöll (appelé Eyjafjallajökull dans les médias, du nom de la calotte glacière recouvrant l’Eyjafjöll), qui paralysa le traffic aérien en Europe en avril 2010. Pourtant cette éruption était relativemment peu puissante. En comparaison, l’éruption du Grímsvötn de mai 2011, qui n’a pas marqué les esprits car très courte, était pourtant d’une puissance considérable: ce fut la plus violente éruption du pays depuis 50 ans. Deux semaine après l’éruption, lors de mon passage près de ce volcan, les routes étaient encore recouverte de cendres.

Iceland - Skeiðarársandur - Ashes from the Grímsvötn 2011 eruption
La dernière éruption du Grímsvötn a recouvert de cendres toute la région située autour du parc national du Vatnajökull.

Même entre deux éruptions, l’Islande reste une terre en ébullition permanente. Sources chaudes, geysers et marmites de boue abondent. C’est en Islande que l’on trouve le Geysir, geyser qui a donné son nom à tous les autres. Mais celui ci n’étant plus très actif, il se fait voler la vedette par le célèbre Strokkur qui lui rentre en éruption toutes les quelques minutes.

Iceland - Strokkur
Le célèbre Strokkur est une des manifestations les plus visibles de l’intense activité géothermique de l’Islande.

L’Islande est aussi un pays situé à des latitudes élevées, effleurant le cercle polaire dans son extrêmité nord. 11 % de l’île sont recouverts de glaciers. Le plus connu de ces glaciers est, depuis 2011, l’Eyjafjallajökull. Mais ce petit glacier ne fait que 78 km². Le plus grand glacier de l’île est le Vatnajökull, qui avec 8300 km² (soit presque la superficie de la Corse) est le plus grand glacier situé en dehors des zones polaires.

Iceland - Eyjafjallajökull
Le célèbre Eyjafjallajökull n’est que l’un des nombreux glaciers qui recouvrent l’Islande.

Il est assez simple d’approcher les glaciers en Islande. Les grosses calottes de glaces principales ont souvent des langues glacières secondaires qui descendent des sommets, parfois même jusque dans la mer. En fondant, ces lagunes créent des lacs glacière où flottent des icerbergs. Le plus connu de ces lacs est le Jökulsárlón. C’est aussi le plus accessible car situé au bord de la route n°1, c’est pourquoi il a parfois servi de décors pour des films (des James Bond entre autre). Ce lac a été crée par la récente fonte du Breiðamerkurjökull, une langue glacière du Vatnajökull.

Iceland - Jökulsárlón
Le Jökulsárlón est sans doute l’un des endroits les plus impressionnants d’Islande

En Islande, les glaciers ont souvent des strates grises ou noires. Ces couches sont un mélange de cendres volcaniques et de glace. C’est ainsi que certains glaciers ressemblent à de gigantesque langues de charbon.

Iceland - Skaftafell National Park - Skaftafellsjökull
Le Skaftafellsjökull ressemble à un gigantesque morceau de charbon. C’est pourtant bien de la glace, noircie par les cendres des éruptions du Grímsvötn.

Les éruptions en Islande donnent parfois naissance à un phénomène d’une violence extrême. Quand un volcan se reveille sous un glacier, d’immenses poches d’eau peuvent se former. Quand ces poches cédent, une gigantesque quantité d’eau est libérée d’un seul coup. C’est ce qu’on appele un jökulhlaup. L’éruption de l’Eyjafjöll en 2010 provoqua plusieurs jökulhlaups qui ont ravagé la vallée de Þórsmörk. Mais le jökulhlaup qui a marqué les esprits est celui provoqué par une éruption du Grímsvötn en 1996: 3km3 d’eau ont brutalement été libérés du Vatnajökull provoquant un mur d’eau de 50 km de large pour 5 mètres de haut. La puissance des flots ainsi que les roches et blocs de glace chariés ont provoqué d’importants dégats sur la route n°1. Elle fut totalement détruite sur 10 km. Aujourd’hui encore, en passant dans cette zone désolée nommée Skeiðarársandur (un sandur est une plaine formée par les alluvions glaciaires charriées et déposées par les eaux de fonte de glaciers), on peut voir un pilier de pont tordu par le jökulhlaup. C’est une chance que l’Islande soit quasi déserte en dehors de Reykjavik, une zone habitée touchée par un tel phénomène serait complètement rayée de la carte.

Iceland - Skaftafell National Park - Skeiðarársandur
La vue sur le Skeiðarársandur depuis la verdoyante Skaftafellsheiði est saisissante. Il faut imaginer cette vaste plaine stérile recouverte par plusieurs mètres d’eau pour se rendre compte des dimensions considérables que peuvent avoir les jökulhlaups.

Le petit village de Vík í Mýrdal est considéré comme à risque en cas d’éruption du volcan Katla, situé sous le Mýrdalsjökull. Les jökulhlaups ont souvent tendance à ravager la plaine désolée du Mýrdalssandur, mais ils peuvent occasionnellement se diriger vers Vík. Les éruptions de Eyjafjöll sont souvent suivies par des éruptions du Katla, ce qui laisse craindre un désastre dans les prochaines années.

Iceland - Mýrdalssandur
Seules de rares espèces de mousse arrivent à pousser dans le Mýrdalssandur, régulièrement ravagé pour les jökulhlaups s’échappant du Mýrdalsjökull situé au loin.

Malgré son nom et qu’elle soit située juste sous le cercle polaire, l’Islande n’est pas si froide que ça. Les côtes de l’île sont léchées par les eaux tempérée du Gulf Stream. Ainsi, les températures minimales moyennes à Reykjavik, la capitale du pays, ne sont que de -0.5°C. A comparer à Kulusuk, ville du Groënland située sensiblement aux même latitudes, mais 750 km plus à l’ouest, et qui elle a des minimales moyennes de -7.5°C. Pour autant, les maximales ne grimpent pas bien haut, avec une moyenne haute à 13°C. Mais par une belle journée d’été, le mercure peut dépasser les 20°C. Le climat est plus rude dans toute la partie centrale de l’île appelée Hautes Terres: l’altitude, les glaciers, la rareté de l’eau, l’éloignement de la mer et l’absence de végétation contribuent à abaisser très sensiblement les températures de cette zone du pays. Le climat y est polaire.

La saison touristique est très courte en Islande, elle court de juin à août. Les jours sont très longs. Et même si le cercle polaire ne coupe que l’extrême nord du pays, aux alentours du solstice d’été, le soleil ne descend jamais suffisemment bas sous l’horizon pour avoir des nuits sombres: la nuit n’est qu’un court crépuscule. Les mois les plus secs sont les mois de mai et de juin. Mais comme pour la plupart des îles, le climat y est imprévisible. Il peut tout aussi bien pleuvoir pendant des jours qu’y faire un grand soleil pendant une semaine. Mais en général, le climat change très vite, on peut passer en quelques minutes de la pluie au soleil. Et même en été, la neige reste possible. Nous avons eu de la neige sur les collines situées juste derrière Reykjavik au mois de juin.

Le plus grand désagrément est sans doute le vent. Il peut souffler très fort, même en été. Quand c’est le cas, ne vous fiez pas aux températures indiquées par votre thermomètre pour vous habiller. Sortir par 10°C chez vous ne vous pose pas plus de problèmes que ça? Attendez de tester un 10°C sous le vent islandais :) Grosses protections au niveau de la tête indispensables.

Iceland - Bláa Lónið
Quand le vent souffle en Islande, la température ressentie est bien en dessous de la température réelle. Vêtements chauds indispensables.

Loger en hôtel coûte cher en Islande. Pour loger à moindre coût, il y a l’option camping, mais question confort, ce n’est pas vraiment ça quand on sait quel genre de climat on peut avoir à affronter. A mes yeux, une des meilleurs options est de loger dans une auberge de jeunesse. C’est celle que nous avions choisi pour tous nos hénergement hors Reykjavik. Il en existe environ une trentaine sur l’île. Certaines ont même le luxe d’offrir l’accès à des jacuzzis alimenté par de l’eau chauffée par géothermie. Attention, odeur de souffre garantie :) Il faut compter en général une trentaine d’euros par nuit en haute saison. Une autre option très répandue est la guesthouse. C’est ce type de logement que nous avions à Reykjavik. Les prix et les conforts peuvent être très variable. Nous avions logé dans la guesthouse Isafold. Pour la 1ère nuit, nous avions eu le droit à un véritable appartement, avec une vraie cuisine. Pour nos dernières nuits, nous avions un logement plus petit, et sans cuisine.

Pour se déplacer dans ce pays, une voiture est indispensable. Avec une voiture de tourisme standard, vous serez condamné à rester en périphérie de l’île. Vous pourrez parcourir la célèbre route n°1, qui est goudronnée sur sa majeure partie, ainsi que quelques routes secondaires (rarement goudronnées, sauf peut être à proximité de Reykjavik).

Iceland - Reykjanes  peninsula
Les routes goudronnées sont rares en Islande.

Par contre, toutes les « routes » intérieures, et dont le nom commence par F (comme par exemple la F26) vous seront inaccessibles sans un 4×4. Les routes de type F sont en fait des pistes, parfois en mauvais état, et qui traversent le plus souvent des rivières. En cas de fortes pluies, ou de journée douce faisant fondre les glaciers, certains passages à gués sont très délicats, voir impossible. Ne vous étonnez de croiser dans ce pays des 4×4 avec des roues de taille démesurée. Pour ceux qui voudraient s’aventurer un peu dans les terres sans forcement louer de 4×4, il est possible de rejoindre une excursion pour une journée. Mais c’est plutôt onéreux (les 1er prix doivent commencer aux alentour de 15 ou 20 000 couronnes islandaises).

Þórsmörk
Les 4×4 en Islande sont souvent des monstres d’un gabarit impressionnant, avec une consommation délirante. Pas très écologique, mais souvent nécessaire pour s’aventurer dans les Hautes Terres.

  • A savoir sur le Groënland:
Le Groënland est un pays assez atypique. Situé en Amérique du Nord, mais politiquement rattaché à l’Europe, c’est un pays constitutif du Royaume du Danemark, avec sa propre langue et ses institutions, mais ayant la reine du Danemark comme chef d’état. Du coup, pas besoin de passeport pour un européen pour se rendre là bas.

Bien que situé à un saut de puce de l’Islande, le climat du Groënland est radicalement différent. C’est un climat arctique, avec cependant de grandes variations entre le nord et le sud, l’est et l’ouest, les côtes et l’intérieur. L’air y est généralement assez sec, ce qui rend le froid plus supportable qu’en Islande.

Greenland - Kulusuk
En juin, les eaux du Groënland peuvent être encore partiellement gelées.

Le Groënland est le pays le moins densément peuplé au monde avec 0,026 habitants aux km2, soit seulement 56 000 habitants sur ce qui est le 12ème plus grand pays au monde. Il faut dire aussi que 80% du territoire sont recouverts par une epaisse calotte de glace. De ce fait, seuls quelques rares endroits sur les côtes sont habités, surtout dans le sud ouest, au climat plus clément.

Greenland - Kulusuk
Beaucoup de petits villages de la côte groënlandaise ne comptent que quelques centaines d’habitants.

En dehors des villages, il n’y a pas de route au Groënland. Les déplacements se font en avion, en hélicoptère, en bateau l’été, et en traîneau l’hiver. A cause de cette spécificité, un voyage au Groënland sera toujours onéreux.

Greenland - Kulusuk
Il n’y a que peu de routes au Groënland, les transports seront vos premiers postes de dépenses.

Il existe quelques rares hôtels et auberge de jeunesse au Groënland. Mais pour pouvoir voir du pays, vous devrez camper ou dormir sur un bateau.

Greenland - Kulusuk
Les hôtels sont rares au Groënland, et chers.

Pour un séjour au Groënland, prévoyez toujours une certaine marge de sécurité pour vos arrivées et départs. En cas de tempête, les vols peuvent être annulés, les bateaux peuvent avoir du retard.

  • Le coin du photographe:
L’Islande a la réputation d’être un paradis pour photographes. Cette réputation n’est pas usurpée, mais tout dépendra des conditions climatiques que vous rencontrerez. Un ciel gris et pluvieux n’est pas nécessairement synonyme de journée perdue. Le temps peut très vite changer, et quelques rayons de soleil perçant au travers de nuages peuvent donner des jeux de lumière assez exceptionnels.

Þórsmörk
Les rayons de soleil perçant une couche de nuages donnent souvent des paysages très contrastés et photogéniques.

Pour peu que le soleil soit au rendez-vous, les interminables crépuscules d’été d’Islande et du Groënland vous donneront des heures d’une chaude lumière, idéale pour la photographie. Et l’hiver, vous aurez le droit aux aurores boréales. L’Islande est à la latitude idéale pour en théorie voir le maximum d’aurores, mais en pratique le climat très capricieux de l’île fait qu’il n’est jamais possible d’être assuré de voir des aurores lors d’un séjour dans ce pays. Le Groënland, qui bénéficie d’un climat plus sec, est aussi bien placé pour admirer des aurores, mais c’est une surtout destination « d’été », période où la nuit n’existe pas. Les hivers y sont très froid, et le tourisme quasi inexistant en cette période.

Les phénomènes géothermiques de l’Islande seront autant de sujets photographiques intéressants. Ils confèrent souvent à leur environnement des couleurs assez surprenantes, que ce soient les eaux colorées des geysers et autres sources chaudes, ou les roches oxydées et colorées par le soufre. A vous d’essayer de les saisir avec la meilleur lumière possible. Et si vous êtes chanceux, vous arriverez peut être à ramener des images d’une éruption volcanique.

Iceland - Haukadalur
L’Islande est l’un des rares endroits sur terre où il y a des geysers. Profitez en.

L’Islande est aussi connue pour ses nombreuses chutes d’eau. Il y en a de toutes tailles, aussi bien dans des contrées verdoyantes que sur des plateaux stériles. Les plus connues portent le nom de Gullfoss, Skógafoss ou encore Seljalandsfoss. Vous les repérez facilement sur les panneaux indicant les lieux d’interêts, le suffix « foss » signifiant « chutes d’eau ». Les chutes d’eau ont souvent un interêt photographique certain. Un filtre ND pourra vous servir pour faire des poses longues et donner un aspect cotonneux à l’eau des chutes.

Iceland - Skaftafell National Park - Svartifoss
La Svartifoss est l’une des très nombreuses chutes que compte l’Islande.

Les nombreux glaciers d’Islande vous donneront l’occasion de voir des paysages à l’aspect polaire, et de les prendre en photo. Cette fois, c’est le mot « jökull » (glacier en islandais) qu’il vous faudra chercher sur les panneaux indicatifs. Attention toutefois, si marcher à côte d’un lac glacière, tel le Jökulsárlón ne présente pas de danger, ce n’est pas le cas de la marche sur un glacier: ne vous y aventurez pas sans être équipé, et sans une bonne connaissance de ce genre de milieu (ou accompagné d’un guide). Pour des paysages polaires encore plus impressionants, pas seulement localisés aux abords des glaciers, rendez-vous au Groënland, vous y trouverez de quoi remplir vos cartes mémoires.

Greenland - Angmagssalik Island
Les paysages polaires du Groënland sont un régal pour le photographe.

Le froid ayant tendance à décharger les batteries, prévoyez toujours d’en avoir quelques unes de secours, surtout si vous vous éloignez des centres de vies et que vous n’avez pas de possibilités de recharge pendant plusieurs jours.

  • Quelques photos:
Iceland - Þingvellir National Park
Þingvellir National Park – Islande

Iceland - Blesi
Blesi – Islande

Iceland - Skaftafell National Park - Hvannadalshnúkur
Skaftafell National Park РHvannadalshn̼kur РIslande

Iceland - Skaftafellsjökull
Skaftafell National Park РSkaftafellsj̦kull РIslande

Iceland - Jökulsárlón
Jökulsárlón – Islande

Iceland - Seltún
Selt̼n РIslande

Iceland - Bláa Lónið
Bláa Lónið – Islande

Greenland - Kulusuk
Kulusuk – Groënland

Greenland - Kulusuk
Kulusuk – Groënland

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A propos de l’auteur

Je m'appelle Jérémy Bourgouin. Ingénieur en informatique diplômé de l'ESSI-Polytech Nice Sophia, je vis sur Antibes et travaille chez Amadeus SAS.
Passionné par les voyages et la photographie, j'ai décidé de partager mes conseils et mes expériences sur ce site.